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Le bourg et les hameaux

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Le bourg

Le bourg, au bord de la Vézère, est le cœur de la commune de Saint-Merd avec, sur sa place centrale (place de la Maïade) son église du XIVe siècle et sa mairie. Il est situé  l'intersection des routes départementales D 164 reliant Millevaches à Bugeat et D 78 - D 109 reliant Tarnac à Pérols-sur-Vézère.

Il héberge un commerce (auberge) et le Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine.

Point de départs de plusieurs itinéraires de randonnée à pied ou à vélo.

Farniéras - Les Fargettes

L'histoire de FARNIERAS, aussi longtemps que l'on puisse s'en souvenir, est étroitement liée à celle des FARGETTES. Il n'y a pas toujours eu qu'une ferme à FARNIERAS, mais également qu'une seule famille, les ORLIANGES et ceci sur plusieurs générations. Les fermiers habitaient le fournil le long de la route. Les actuels propriétaires sont des descendants de la famille ORLIANGES, plus précisément de Georges ORLIANGES et Marie LACHAUD. A la fin du XIXe siècle, on sait qu'à peu près une vingtaine d'enfants de FARNIERAS et des FARGETTES se rendaient à l'école. La famille ORLIANGES est installée dans ces deux lieux-dits depuis de nombreuses générations, depuis 1658.

Aux FARGETTES, il y avait quatre maisons habitées et, selon la petite anecdote, chaque maison portait le nom du propriétaire :

- "chez Baptiste", où résidaient les arrières grand-parents d'Odile ORLIANGES,

- "chez la Franchou", où résidait la famille FOREST ,

- "chez la Miette", (maison actuelle d'Odile) où vivait la famille FERRAND. Félix ORLIANGES avait acheté cette maison aux FERRAND dans les années 20.

- "chez Merle", où résidait la famille AMBIAUX.

Chaque maison avait son propre four à pain. Il y avait une fontaine commune au fond du village où chaque propriétaire tirait l'eau ou y faisait boire son bétail. Petit à petit, les gens ont vendu .....  il ne reste plus, qu'aux FARGETTES, la famille ORLIANGES.

Fournol

Autrefois, une procession, mise en place par un jeune curé, partait de la chapelle Notre-Dame de la Nativité à Fournol. Ce jour de fête était apprécié par tous ; marchands ambulants (le boulanger, le boucher, la buvette) étaient présents. La procession se tenait tous les ans à La Pentecôte.

Dans les années 1970, elle n'eut plus lieu car la fête s'apparentait pour certains plus à une fête païenne que religieuse.

Aujourd'hui, la procession est à nouveau organisée dans notre commune, tous les 1ers dimanches de septembre. Une messe est donnée en la chapelle à 11h. 

La Côte

Le lieu-dit "La Côte" date du début du 19e siècle, pour être plus précis la maison date de 1800, le porche de 1808, le reste des bâtiments 1806. La famille Verniolle y était installée, ... Antoine Verniolle avait une fille qui a épousé Antoine MAZAUD. Par la suite Mr Antoine MAISONNET de ST SETIERS, épousa Léa FOREST, le 19 février 1944, sans avoir eu d'enfants, et c'est Mr René FOREST, décédé depuis peu, qui en était le propriétaire depuis le décès de sa soeur Léa en février 2002.

A l'époque, la ferme était une propriété close de murs, avec un puits guérite toujours existant. De nos jours elle comprend encore un corps de logis principal, un logis des domestiques et un grand bâtiment à usage de grange et étable. 

Le logis des domestiques est d'une construction plus modeste et daterait d'environ 1840, et est habitée maintenant par M. et Mme MARTINEAUD.

La Tindilière

Lieu-dit situé entre St Merd et le site du Longeyroux, source de la Vézère, et où les gallo-romains sont passés ...

LA TINDILIERE, du mot "tind" qui signifie "lattes de bois" qui servaient à la fabrication de seaux et de brocs, confectionnés par les gens habitant ce lieu. Il y a eu beaucoup de passage LA TINDILIERE, métayers et fermiers y logeaient au 19e siècle, il y avait d'ailleurs à cette époque 7 foyers avec grandes familles et enfants, enfants qui allaient à pied à l'école de St Merd en "galoches", ... à l'époque il n'y avait pas la télévision et c'était des soirs de veillées dans l'étable en bas du village que les habitants se retrouvaient pour bavarder, les hommes jouaient aux cartes, les femmes cardaient la laine ou tricotaient .

A ce jour, LA TINDILIERE continue d'évoluer à travers l'agriculture et l'élevage.

Le Maisonnial

Au 19e siècle, il n'y avait qu'une seule ferme au Maisonnial, la ferme existant actuellement. Le propriétaire s'appelait Gioux, il avait deux autres frères, l'un habitant à Végeolles et l'autre à La Tindilière.

Ensuite, M. Faugeras (venant de Bellechassagne) est arrivé dans la hameau. Il s'est marié avec une fille Clidière, qui habitait à La Côte. Ils ont racheté Le Maisonnial en 1893. Ils ont eu 2 filles, l'une s'est mariée avec un Roudeix de Marcy, et l'autre s'est mariée avec Alphonse Ambiaux de Végeolles.

La maison d'habitation du Maisonnial est ancienne puisqu'elle date d'au moins de la Révolution Française.

Le Moulin de Chabannes

Vers 1800, le moulin de Chabannes était une propriété domaniale. Clément Couffy y habitait avec 2 autres familles. Forgeron à Saint-Merd-Les-Oussines, il avait épousé une demoiselle Forest, qui était l'ainée d'une famille de 7 enfants. Il n'y avait ni eau, ni électricité à l'époque, Clément est le grand-père de Marie-Jeanne Fournet/Mathurin d'Orlianges, qui y a vécu durant une vingtaine d'années. Elle se souvient être allé à une source près de la maison pour y puiser l'eau. Le moulin était rattaché  au village de Chabannes où les habitants, chacun à leur tour, allaient moudre le blé, le sarrasin, l'avoine, pour les bêtes et leur utilisation personnelle.

Le hameau se désertifia dans les années 60 ...

De nos jours une seule maison résiste à l'isolement...

Le Niarfeix

Le mot nierfeix vient du patois "nier" qui signifie "noir", et "feix" qui signifie "arbre", ce qui donne l'Arbre Noir !

A la fin du XIXe siècle, il y avait 3 bâtisses : le fournil, la maison actuelle où vivait la propriétaire de l'époque Mme  CHAMPEAU et la maison d'Hervé MAZAUD dans laquelle vivait un des fermiers travaillant pour la propriétaire, Mr THEIL. Ce dernier l'épousa, et a tenu la propriété jusqu'à la mort de celle-ci. Cette propriété était l'une des plus importantes de la commune, puisqu'à l'époque, elle était constituée de plus de 400 hectares. En 1922, Georges MAZAUD, grand-père de Georges MAZAUD (actuel propriétaire) acheta la ferme à Mr THEIL.  Depuis, celle-ci est restée dans la famille MAZAUD avec leur fils Hervé, où ils séjournent encore avec Salvador VALS.

Les Maisons

Nous ne connaissons pas exactement l'origine de ce village. Son toponyme suggère une construction récente de maisons, datant probablement de la période des grands défrichements du Moyen Âge du 13e siècle, par opposition aux habitations médiévales.

Originalement le village est né dans une petite combe, autour de la maison ARFEUILLERE (propriétaire PEROLLE depuis 1909) appartenant aux notaires de Tarnac, aux belles pierres taillées légèrement rosées provenant du bois de Cornoux , de Pérols-sur-Vézère. Un angle de l'ancien bâtiment agricole de cette ferme par contre provient avec certitude du Bac des Cars.

Autour de cette maison s'entassait une douzaine de très petites habitations dont ne subsiste que l'ancienne maison JALICON-BOURROUX qui se réduisait la plupart du temps à une seule pièce. Un four à pain de grande taille se dressait derrière la maison DUHAYET.

Le 19e siècle a vu un certain éclatement du village. Les maisons Pierre MAZAUD, BARBAS, Michel MAZAUD, GRANDEAU, COUSTY, BEYNEL datent de cette période avec bien entendu des améliorations au siècle dernier.

Ce village a compté à la fin du 19e  plus de 80 habitants répartis entre 14 familles. Il possédait 2 moulins dont un de grande taille capable de moudre du seigle pour confectionner le pain noir et un plus petit, propriété du village, restauré récemment, il est en parfait état de marche. Il comptait également un sabotier et une famile de tisserands. Entre les 2 guerres, il y a même eu un paysan-boucher et un petit dépôt de pain. Il est devenu le village des cochers chauffeurs entre 1885 et 1970. Nous avons pu recenser 31 originaires qui ont exercé ce métier entre ces dates auquel il faut rajouter un loueur de taxis. Levallois-Perret et Clichy ont longtemps été le 2eme village des MAISONS.

Les fermes de ce village ont les unes après les autres disparues. Les dernières vaches ont été vendues en 1981 ce qui ne signifie pas que l'agriculture ait disparu. Au contraire, les champs ont été transformés en prairies par les éleveurs voisins, les landes portent aujourd'hui une forêt de résineux qui arrivent à maturité.

Le village en 1986 s'est complètement vidé de sa population, les maisons ne s'ouvrant qu'à la belle saison mais depuis quelques années, il est de nouveau habité en permanence toute l'année. LES MAISONS méritent toujours son nom. Toutes les maisons ont été restaurées et 2 constructions récentes sont venues renforcer le patrimoine bâti du village.

Les Rioux

En venant du village des MAISONS, la 1ère habitation sur la droite était habitée par Mr Marcel SIRIEIX (agriculteur et frère de Joseph SIRIEIX qui était forgeron à St Merd Les Oussines), ainsi que sa femme Marie-Louise SAUVIAT de Perel-Bel-Air; ils ont eu 3 enfants, 2 filles et 1 fils.

Cette maison est actuellement la propriété de Gilberte SIRIEIX, femme de ce dernier, qui habite sur la commune de St Sulpice Les Bois. La maison sur la gauche, habitée actuellement par Mr Laurent LIDY et sa femme Marie-Pierre, était autrefois la propriété de Jules et Juliette ORLIANGES.

En ce qui concerne les chaumières situées juste au dessus, l'une appartenait à Mr Marcel SIRIEIX tandis que l'autre était celle de Joachim AUDOUZE, grand-père de Jean-Claude ORLIANGES.  Cette chaumière possédait un four à pain qui a fonctionné régulièrement jusque dans les années 60. C'était un peu comme le four du village, que tout le monde pouvait utiliser pour cuire son pain : un aspect convivial et fraternel était ainsi préservé. Ensuite, les chaumières ont été rachetées par M. JOSSEIN, qui les a par la suite vendues à M. EGLIZEAUD.

La maison située au-dessus, propriété actuelle de Mr et Mme COURSAC appartenait à Mr Victor BOURGEIX.

Quant à la maison située un peu plus loin sur la droite, il s'agit de la propriété de Jean-Claude ORLIANGES, cette habitation était la maison de famille, dont le propriétaire était son grand-père, J. AUDOUZE.

Enfin, nous trouvons la ferme en contrebas sur la droite, il s'agissait de la ferme de Mr Léon BOURROUX et de sa femme. Michel BOURROUX leur fils, ainsi que sa femme Joséphine étaient les parents de Guy, Jeannot, Alain, Louis et Léon. Alain et Louis BOURROUX vivent actuellement dans la ferme.

Lissac

Dans les années 20/30, toutes les maisons du village étaient habitées. Les enfants allaient à l'école de Saint Merd à pieds, ils parcouraient environ 4 kilomètres. Tout le monde s'entendaient.

Lors de fêtes, notamment pour le 1er Janvier, les jeunes passaient dans les maisons pour souhaiter la bonne année. Les plus anciens donnaient alors des petits présents aux enfants (des oranges par exemple).

Comme dans beaucoup de villages, certaines maisons étaient dotées d'un four à pain. Les familles faisaient donc leur pain elles-mêmes, mais faisaient aussi profiter de leur four d'autres familles.

Après la guerre, il y avait environ 20 habitants. Il y avait la famille Cloup, les familles Peyrat et Marleix. Il y avait également Eugène Mazaud, chez Roger Mazaud qui avait un locataire, Denis Martinez. Sans compter chez Becheresse, chez Leroy, chez Laroubine et chez JoséphineVirole. Le village réunissait principalement des exploitations agricoles, des particuliers, mais aussi un artisan, monsieur Lachaud, le maçon.

Ces fermes étaient actives. Les Marleix, notamment, faisaient de la polyculture. C'était la ferme la plus grande du village, qui avait accueilli un grand nombre de stagiaires.

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