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L'église : dates clés & anecdotes

Préambule | Aperçu historique général sur l'église paroissiale Saint-Médard

1840 | L'église de Saint-Merd fait l'objet d'importants travaux suite à un grave incendie survenu en 1838. Cete rénovation inclut le déplacement de la porte d'entrée et la réfection du clocher.

1617 | Visite de l'Ordre de Malte réaffirmant son autorité sur la cure de Saint-Merd

1895 | Remplacement du traditionnel clocher-mur par l'actuel clocher-porche.

1759 | Inventaire de la cure et du presbytère à l'arrivée du dernier curé de l'Ancien Régime

1771 | Anecdote de la porte de l'église - Différend entre le chanoine Brousse et un dénommé Tarrade, régisseur du château des Oussines

1784 | Le père Brousse fait fondre une cloche pour sa paroisse de Saint-Merd. Elle porte l'inscription : Irénée Brousse, curé de St-Merd, prieur de Grivau, l'an 1784. Jacques Martin et Alexis Voillemin, fondeurs". Cette cloche se trouve aujourd'hui à Ambrugeat.

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Chapiteau à personnages 

Peut être un ancien chapiteau roman, en granit,  utilisé comme socle pour bénitier - XIIème siècle

Entrée 1ère travée nef

Dimensions : H = 42 ; l = 60

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Vierge à l'enfant

​Sculpture en bois peint. La Vierge tient l'enfant sur sa hanche droite et lui maintient une jambe de sa main gauche. Nu, l'enfant Jésus tient un globe dans sa main gauche et bénit de la main droite - XVIIème siècle

Dimensions : H = 99 ; la = 40 ; pr = 26

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Statue St Joseph

à l'Enfant Jésus Christ  

Sculpture en bois : plâtre, doré, peint (polychrome) - XIXème siècle

Dimensions : H = 73 ; l = 27

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Cloches

Une cloche en bronze figure à l'inventaire général du patrimoine avec l'inscription : Messire Pierre Cussac Cure de Saint Merd les Oussines 1747

Dimensions : H = 38 ; d = 26

En 1860 deux autres cloches furent installées dans le clocher pour sonner les joies et les peines de chacun. 

La cloche n°1 a un diamètre de 86 cm et porte les inscriptions suivantes :

  • Marraine : Melle Claudine Prévot de la Borde

  • Parrain : M. Antoine Soulaneix

  • Curé : Combes

  • Antoine Gioux, Maire, et Pierre Chiroux, adjoint

  • Fondeur : ED Martin

La cloche n°2 a un diamètre de 71,5 cm et porte les inscriptions suivantes :

  • Marraine : Melle Jeanne Victoire Maison des Maisons

  • Parrain : M. Antoine Gioux, Maire

  • Curé : Combes

  • Fondeur : ED Martin

La paroisse n'ayant plus de sacristain, une souscription publique é été lancée au début des années 80 pour l'électrification des cloches. Depuis le printemps 1982, elles sonnent quotidiennement l'angélus à 8h, 12h et 19h.

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Tableau "La Remise du rosaire à St Dominique et à Ste Catherine de Sienne"

Le centre du tableau est occupé par une Vierge à l'Enfant ; la Vierge couronnée est vêtue d'une robe rouge ceinte à la taille dont le col comporte un fermoir à perles, sur les épaules est jeté un manteau bleu à fermoir.

Le Christ qu'elle tient de la main gauche tend de la main gauche le rosaire à sainte Catherine de Sienne agenouillée à droite.

La sainte, vêtue en religieuse, tient une croix à longue hampe et porte la couronne d'épines ; de sa main droite, la Vierge tend le rosaire à saint Dominique, tonsuré, qui dans sa main droite tient un lys.

La Vierge à l'Enfant est figurée dans une nuée rayonnante entourée d'un rosier.

 

Ce tableau, de forme trapézoïdale (ce qui en fait l'originalité) est constitué de six panneaux de bois à assemblage vertical. Une baguette d'encadrement moulurée est clouée sur le pourtour des panneaux.

Dimensions : H = 127 ; longueur supérieure = 157 ; longueur inférieure = 198

Une inscription et une date figurent en bas du tableau (à demi cachées par la baguette inférieure du cadre) :

J. JALOUSTRE PINXIT - ANNO 1672 (peint par J. Jaloustre en 1672).

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Enfeu en granit

sur la façade nord

Enfeu provenant de la chapelle du château de Saint-Merd aujourd'hui détruit. C'est probablement le monument funéraire d'un des anciens seigneurs. Le château dépendait de l'ordre de Malte et fut érigé en commanderie en 1446. Sur la pierre tombale, deux T de grande dimension, laissant supposer qu'il pouvait s'agir d'un chevalier de l'Ordre du Temple, voire d'un dignitaire de l'Ordre des Antonins (la croix en tau étant considérée comme leur emblème).

Son classement aux Monuments historiques a été prononcé en avril 1929.

Dimensions : H = 280 ; l = 350

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Gisant

Peut-être le tombeau d'un dignitaire de l'Ordre de Malte, XVème ou XVIème siècle.

À l’origine le gisant se trouvait dans le cimetière, au pied de l’enfeu. Celui-ci a été transféré dans le nouveau cimetière à l’écart du bourg et maintenant le voici restauré et placé à l’intérieur de l’église.

Massif de pied : scène à deux personnages : celui de gauche priant et celui de droite bénissant. Il est vêtu d’une ample chasuble et tourné vers la gauche, bénissant de sa main droite et tenant dans sa main gauche une énorme clé. Il s’agit donc de Saint-Pierre.

La dalle du côté gauche comporte quatre personnages occupant un espace sensiblement égal. Leur profil, orienté dans la même direction, peut faire penser à un cortège funéraire pleurant des XIVème et XVème siècle.

Massif de tête : on peut y voir un personnage debout et de profil, tourné vers le gisant. Il est vêtu d’une ample tunique et est coiffé d’un chapeau poser en calot sur la tête. Il joint les mains en signe de prière. Posé en vis-à-vis sur l’autre panneau frontal, le personnage est de profil inverse, lui aussi tourné vers le gisant. Il tient un bourdon de pèlerin.

La dalle du gisant : le personnage est représenté dans la position conventionnelle : la tête sur un coussin et les mains jointes sur la poitrine. Il est vêtu d’une longue tunique et ses pieds sont dotés de chaussures à bouts pointus. Il a des accessoires à ses côtés à son bras gauche on voit clairement une hache dont le long manche descend jusqu’aux genoux et à sa droite un outil certainement, un pic têtu, outil de base du carrier.

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Christ en croix

Peinture sur toile, cadre en bois.- XIXème siècle

Dimensions : H = 180 ; l = 140

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Bénitier

La cuve, en granit rose, est actuellement posée sur un ancien chapiteau - XVIIIème siècle

Dimensions : H = 50 ; d = 66

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Eglise paroissiale Saint-Médard

​On trouve à Saint-Merd-les-Oussines deux tombeaux de dignitaires liés à des ordres de chevalerie héritiers des Templiers. Le prieuré de Saint-Merd, qui devint une commanderie en 1447, dépendait de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis de l’Ordre de Malte.

À l’extérieur de l’église se trouve un enfeu sous un arc plein cintre et couverture en bâtière. La dalle de couverture porte encore le reste d’une gravure avec croix templière et fleur de Lys. Elle comporte, de côté, deux anneaux de fer et est ornée dans un cadre périphérique de deux larges T, emblème des Antonins.

À l’intérieur de l’église se trouve, à droite de l’hôtel, une pierre tombale ornée d’une croix. C’est certainement le dernier noble de la lignée fondatrice des Seigneur des Oussines qui y repose.

L'église conserve une statue de la Vierge à l'Enfant en bois polychrome et une piéta, ainsi qu'un Saint Joseph en bois doré du XVIIe siècle. Une sculpture plus tardive, représentant Saint Médard, est placée sur l'autel de la chapelle nord qui lui est consacrée. Une peinture sur bois, de la Vierge au Rosaire, signée et datée : "J. Jaloustre pinxit anno 1672", restaurée en 1983, orne la première chapelle sud.

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La vierge de pitié

La Vierge assise, le corps légèrement incliné vers la droite, soutient de la main droite la tête de son fils, tournée vers les fidèles de sorte que la joue droite du Christ repose en partie contre la paume de la main droite de sa mère. Le bras droit du Christ pend, inerte, jusqu'à terre tandis que son bras gauche est étendu le long de son corps et que sa main repose dans la main gauche de sa mère, appuyée sur la hanche du Christ. Les jambes du Christ sont pliées et les pieds reposent bien à plat sur le sol.

La Vierge de pitié de Saint-Merd-les-Oussines en bois polychrome conserve une parenté avec les Piéta bas-limousines en pierre de la fin du 15e siècle (où la Vierge retient le corps de son fils avec le bras gauche) appelées de Saint-Aulaire par A. Brousseau (note de G. Quincy, 14-04-1972). Le classement des statues et des tableaux de l'église de Saint-Merd-les-Oussines a été demandé à plusieurs reprises par des personnes s'intéressant au patrimoine artistique de cette commune (note de G. Quincy, 14-04-1972).

Dimensions : H = 76 ; La = 65 ; Pr = 7

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Pierre tombale

Située dans le chœur de l'église, à droite de l'autel, cette sépulture est répertoriée au catalogue des Monuments historiques.

Elle porte l'inscription 1627 ou 1677. Il s'agit probablement de la date de l'enterrement d'Annet des Assis, le  dernier seigneur de ce nom ayant vécu au château des Oussines, avant la transmission de son fief à la famille de Veyny d'Arbouse, par le mariage de sa fille Catherine.

À l’extérieur de l’église se trouve un enfeu sous un arc plein cintre et couverture en bâtière. La dalle de couverture porte encore le reste d’une gravure avec croix templière et fleur de Lys. Elle comporte, de côté, deux anneaux de fer et est ornée dans un cadre périphérique de deux larges T, emblème des Antonins.

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